Open Belgium

Analyse réflexive

En plus d’OASIS, j’ai travaillé lors de ce premier quadrimestre sur le site de la conférence Open Belgium pour y ajouter quelques fonctions esthétiques en javascript, ainsi qu’y ajouter et styliser certains contenus.

Après ma journée de stage du vendredi qui précédait la conférence, j’ai également été aider à mettre en place l’infrastructure et la logistique à BEL Brussels.

Au delà de ça, j’ai également assisté à toutes les présentations données dans le grand auditoire le jour de la conférence, étant donné que j’y étais bénévole. J’ai eu la chance d’entendre des responsables des sociétés de transport en commun nous parler de l’ouverture des données de leurs sociétés respectives, d’y rencontrer le Vice-Premier ministre Alexandre De Croo. J’ai aussi bénéficié d’une opportunité inattendue en y rencontrant mes clients de TFE et futurs clients professionnels, qui y présentaient leur moteur de recherche sémantique.

Monter et démonter les lieux m’a permis de réaliser le travail qu’il y avait derrière tous les évènements auxquels j’ai participé. Nous avons tendance à voir le résultat fini, sans penser au travail qu’il y a derrière tout ça, et c’était très intéressant de voir l’envers du décor. De plus, étant donné que je fais partie de l’équipe organisatrice du TEDxUCLouvain, il était également intéresser d’assister et d’aider à mettre en place une autre conférence en parallèle, et de pouvoir tirer parti de mon expérience dans l’une des deux pour améliorer les résultats de l’autre, dans un sens comme dans l’autre.

Le jour de la conférence, j’y ai également vu une amie, et je me suis fait une joie de la présenter à plusieurs personnes. Elle s’était rendue à la conférence pour se renseigner sur l’Open Data dans le cadre de son stage, et j’ai donc pu lui indiquer quelles personnes pourraient être à même à répondre à ses questions. J’ai aussi servi de “brise-glace” pour qu’elle ne passe pas sa journée seule, en lui présentant des personnes que je connaissais et avec qui je savais qu’elle s’entendrait bien.

Une leçon primordiale que j’ai tiré de cette expérience est la nécessité de m’imposer dans certaines situations. Premièrement, si mon maître de stage ne m’avait pas poussé à envoyer les designs que j’ai réalisé suite à certaines présentations, je n’aurais certainement pas eu l’occasion de rencontrer mes clients de TFE. Ensuite, je me suis rendu compte au bout de la journée que je n’avais pas rencontré autant de personnes que je l’aurais souhaité, car je restais souvent en retrait dans les conversations par peur de déranger. J’aurais bénéficié d’avoir pris plus confiance et de m’engager dans la conversation.

Smart Flanders

Analyse réflexive

Durant la deuxième semaine de Pâques, j’ai travaillé pour imec sur le site de Smart Flanders, le projet de Smart Region de la Région flamande.

Contrairement à d’autres projets où j’avais soit une liberté créative relativement étendue, ou où je travaillais avec un designer sur un projet commun, ce site réclamait que je respecte une charte d’éléments d’UX stricte. En effet, Smart Flanders étant une initiative de la Région flamande, il était obligatoire de respecter leur identité visuelle clairement définie. Mon rôle a donc été de réussir à intégrer ces éléments à un environnement Jekyll préexistant, pour faciliter l’ajout de contenu par une équipe qui n’est pas forcément composée de développeurs (Jekyll utilisant le Markdown, un langage de balisage plus simple d’accès).

Ce que ce projet m’a appris, en plus des connaissances en Liquid nécessaires à la mise en place d’un site Jekyll, c’est comment travailler avec une charte UX stricte. C’est une manière complètement différente d’aborder le développement front-end, et une situation que j’aimerais éviter le plus souvent possible à l’avenir. Ce que j’aime dans le front-end, c’est qu’il allie la logique de la programmation avec le côté créatif du graphisme et du webdesign. Devoir travailler avec une charte stricte et prédéfinie signifie qu’aucune liberté artistique n’est autorisée. Le projet était très intéressant, mais je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir un peu restreint par ces consignes.

C’est également un élément clé de mon portfolio professionnel, car il touche une population plus grande, et qu’il a été réalisé pour un client plus “officiel” qu’un petit commerce ou une startup. Je suis assez fier de pouvoir dire que j’ai pu contribuer directement à la stratégie numérique de la Région flamande.

Pour la preuve de ma participation, je tiens à préciser deux choses :

• Les commits en tant que Open Knowledge Belgium du 10 avril sont de moi, et ont été fait sur un ordinateur que l’ASBL Open Knowledge Belgium m’a prêté lorsque le mien était en réparation
• Je peux fournir une copie de mon contrat et des échanges par mail qui ont mené à mon recrutement si nécessaire

TEDxUCLouvain

Analyse réflexive

Enorme projet qu’est l’évènement TEDxUCLouvain.

J’ai rejoint l’équipe en octobre, sur invitation d’un ami. Les organisateurs recherchaient un graphiste et développeur pour mettre le site de l’évènement à jour, ainsi que pour en réaliser toute la charte visuelle.

Nous avions des réunions toutes les deux semaines, puis toutes les semaines durant le mois qui précédait la conférence. Au-delà de mon rôle de graphiste et de webmaster, j’ai donc pris part à tout le processus décisionnel et organisationnel. J’étais également présent le jour de l’évènement, en tant que bénévole délégué de communication sur les réseaux sociaux. J’ai donc pu assister à l’entièreté de la conférence puisque j’étais chargé de poster des citations et des photos sur Twitter, et j’ai eu la chance d’être installé droit en face de la scène, juste derrière le public.

Ce fut une expérience énormément enrichissante, et j’ai également rejoint l’équipe pour l’édition 2018 (et la suite). Les conférences TED et TEDx sont des évènements que je trouve particulièrement intéressants de par la variété de sujets et d’orateurs qu’elles proposent. Avoir pu y assister depuis l’envers du décor et voir le travail d’une année entière prendre vie était une réelle fierté. De plus, j’ai eu l’occasion de laisser libre cours à ma créativité dans la charte graphique et j’ai déjà hâte de m’occuper de celle-ci l’année prochaine. Le site web a également été un réel challenge, car mes ambitions étaient bien souvent stoppées par les limites de la plateforme utilisée (WordPress) qui, bien que très pratique pour les utilisateurs et rédacteurs, est relativement restrictive pour un développeur front-end qui a l’habitude de réaliser ses projets de 0 ou presque. Il a donc fallu que je trouve des astuces pour, par exemple, intégrer du code en javaScript.

Ce projet m’a également permis d’apprendre à mieux gérer mon temps. La charge de travail qu’il demandait m’a forcé à mieux m’organiser pour pouvoir jongler entre mon stage, mes projets personnels, ce projet et ma vie sociale. J’ai dû apprendre à faire des choix vis à vis des projets dans lesquels je souhaitais me lancer pour éviter d’être surchargé et de fournir un travail de moindre qualité, de vouloir en faire trop et de me planter.